Michelin à Clermont, le Joint français à Saint-Brieuc, Renault à Billancourt, Lip à Besançon, les mines aux quatre coins du tréfonds, les hauts-fourneaux de Lorraine et les chantiers de Saint-Nazaire sont autant d’étapes de la longue marche ouvrière en France.

La grève, à laquelle répondent d’abord les fusils, arrache une à une ses conquêtes ; c’est une parenthèse démocratique dans l’usine autoritaire, et bien au-delà : jusqu’en 1945, les seules femmes à voter sont les ouvrières, qui s’expriment sur (et par) la grève. Apanage des travailleurs qualifiés, elle met ensuite en mouvement les nouveaux prolétaires, paysans déracinés, femmes ou immigrés. Des formes d’organisation s’inventent au fond des ateliers, des rêves cristallisent pour un temps plus ou moins long : la « mine aux mineurs », le phalanstère Godin à Guise, la Verrerie ouvrière « à tout le prolétariat », qui s’inscrivent dans la longue chaîne des luttes de ceux d’en bas pour des droits, pour que la paye ne soit pas épuisée au 25 du mois, pour que ça change.

Cent cinquante ans de cette histoire singulière s’incarnent en des moments et des lieux emblématiques, du Front populaire aux luttes contre les délocalisations, en passant par la défense des retraites ou Mai 68.

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 «  Cet ouvrage haut en couleurs offre un véritable tour de France de la culture ouvrière. »

Syndicalisme Hebdo

«  68 instants d’action sociale pour mettre en scène 150 ans de combats ouvriers : voici le pari réussi d’Alain Rustenholz, qui fait voyager le lecteur dans toute la France, du Front populaire à la défense des régimes de retraites en 1953, en passant par les manifestations de mai 1968. Un livre richement illustré, photos et documents viennent appuyer le discours revendicatif, qui en ces temps de régression sociale, reste parfaitement d’actualité !»

L’Hebdo des socialistes

«  L’ouvrage magnifiquement illustré, comporte un index des militants et une bibliographie précieuse. Il rappelle l’existence d’une étrange université : celle où l’on apprend à penser et à vivre dans le combat solidaire pour la justice sociale. »

La révolution prolétarienne

«  Un ouvrage réussi, servi par une mise en page qui ne sacrifie pas au tape-à-l’œil et privilégie une iconographie soignée, certaines photos se révélant poignantes. Comme des poings levés. »

Force ouvrière

«  Un livre remarquablement illustré. »

L’Humanité

«  Alain Rustenholz, déjà auteur d’un très beau Paris ouvrier, aux éditions Parigramme, signe là un bel hommage en col bleu, et parfois en colère. »

Télérama